Il y a cinq ans à Moscou l’avocat et défenseur des droits humains, Stanislav Markelov, et la journaliste, Anastasia Babourova, tous deux antifascistes, ont été froidement assassinés à quelques centaines de mètres du Kremlin. Leurs assassins appartiennent au milieu néo-nazi et étaient dérangés par l’activité que Stanislav menait contre la xénophobie et la violence nationaliste. Stas et Nastia ont payé pour leurs convictions. Mais malgré cela, la xénophobie n’a pas disparu et a même pris une plus large ampleur. Comme exemple, citons les émeutes nationalistes dans les villes russes à l’été 2013 et les actes réguliers de violence contre d’autres minorités, notamment les personnes LGBT.
Pour commémorer la date du 19 janvier, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes en Russie et dans d’autres pays. [...]
En mémoire de Stanislav et Anastasia et en solidarité avec les organisations de défense des droits de l’homme et contre la xénophobie en Russie, le site Russie Liberté a demandé à des journalistes et défenseurs des droits humains en France de dire quelques mots sur la situation.