Le Magnum Café, un repère de néo-nazis lillois
Le Magnum Café, un bar de la rue Massena à Lille, est encore une fois au centre d’une affaire de racisme. Sur la page Facebook du bar, des clients mécontents se plaignent des propos et actes racistes qu’ont tenus des habitués lors de la diffusion avant hier du match France – Espagne.
Des rumeurs incessantes courent sur la mauvaise fréquentation du Magnum. Le bar serait l’un des repères des néo-nazis de Lille et de membres de 3ème Voie – le groupuscule d’extrême droite de Serge Ayoub (ex-chef des JNR, les skins nazis parisiens des années 80).
Il s’agit bien ici des boneheads responsables des deux attaques du bar « Le Resto Soleil » lors desquelles le Magnum aurait servi de base arrière (lire le récit de la première attaque, et de la seconde), une partie des hooligans de la LOSC Army marqués à l’extrême droite.
L’équipe du bar dément avoir une quelconque responsabilité pour l’affaire du match France – Espagne et se justifie sur Facebook :
Don’t act. Pourtant les réactions à ce démenti sont éloquentes. Dans les commentaires et les mentions « j’aime » on retrouve toute la crème de l’extrême droite lilloise. Petit aperçu de leurs profils Facebook publics qui vous permettra de vous faire une idée sur une partie de la clientèle du Magnum :
Ce client du Magnum n’a pas l’air d’être pour l’amitié entre les peuples.
Rodrigue, militant d’extrême droite du Nord, admire les camps de concentration
Les centres d’intérêts des clients du Magnum : les néo-nazis de 3ème-voie et leur devise « croire, combattre et obéir », le hooliganisme, les armes à feu et… Batman
« Min Gros »
Un autre Jeremy… et ses amis hooligans.
Karen, « white power »
Kevin et sa bande
La maison flamande est fermée et 3ème Voie est moribond. Il n’empêche que les militants de ces organisations sont toujours actifs et nuisent encore. C’est à nous d’empêcher que ces gens se sentent à Lille chez eux. L’équipe du Magnum dit ne pas cautionner le racisme. Qu’ils passent des paroles aux actes et interdisent l’accès à leurs lieux aux néo-nazis, comme nous leurs interdisons les nôtres.