La « dissidence soralienne », c’est la BAC de la pensée

Le site antifasciste Quartiers libres vient de publier une analyse métaphorique de ce que Soral représente : alors que la question de la répression revient à la surface de l’actualité, il est toujours bon de rappeler que l’extrême droite sera toujours du côté du manche… Extraits.

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Zemmour c’est un peu un préfet médiatique à la Papon. Ils ont en commun entre autres le Maréchal Pétain, la volonté de balancer notre histoire à la Seine et de renvoyer les femmes aux fourneaux. Même s’ils défendent les mêmes intérêts et font partie de la même maison, les polémistes réactionnaires de tous poils adaptent leur discours en fonction de la population auprès de laquelle ils opèrent. 
Quelle est le service de police qui côtoie le plus nos quartiers ? La seule vraie police de proximité qui sévit dans le voisinage ? Celui qui est le plus composé des nôtres, ceux d’entre nous qui ont trouvé un exutoire légal et stipendié à l’expression de leur violence ? Quel service est à la fois le plus violent, le plus insultant et le plus familier parce que ses agents nous appellent par nos noms et parfois même nos surnoms ? C’est la BAC.

Si Zemmour est un préfet de police de la pensée dominante, alors la dissidence soralienne c’est la BAC de la pensée . Il appartient au même corps de métier. Ils entretiennent des relations cordiales. Soral est lui aussi un libéral économique. Son public est celui des quartiers, alors il a adapté son discours et s’est constitué une équipe de gens prêts à cogner sur les leurs pour un peu de gloire et d’argent. La dissidence soralienne est un service de défense des intérêts économiques de la France.
Elle utilise un vocabulaire et des postures violentes, elle s’empare de nos histoires afin de nous faire rentrer dans le rang.
Comme un agent de la BAC, Soral nous parle de manière familière, nous insulte et nous méprise. Ses collègues qui se font passer pour des « durs » ou des intellos sont les plus vicieux, leurs manières rappellent celle du noir ou de l’arabe de l’équipe de la BAC lors du contrôle. Toujours aller plus loin dans la provocation pour rassurer les collègues et la hiérarchie. Cette fuite en avant encourage les outrances.
Certains d’entre nous sont fascinés par cette manière de faire et espèrent en le rejoignant être du côté du manche.
Il n’est pas rare d’entendre des gens au quartier dire qu’il pourraient bosser à la BAC parce qu’ils s’y reconnaissent : la reproduction des mauvais comportements du quartiers mais avec la sécurité de l’emploi. Grâce à internet, ce schéma a fonctionné avec les idées. Peu de gens aiment le préfet Zemmour, mais ils ont fini par assimiler le discours de la police de proximité que le FN a subventionné. La dissidence soralienne, c’est la BAC de la pensée.

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