Le blog Brasier et Cerisiers s’est amusé à recenser tous ceux qui sont venus causer au Local, le bar de Serge Ayoub, le leader de feu troisième Voie. Si on y retrouve la fine fleur de l’extrême droite (comme Christian Bouchet par exemple), d’autres invités sont plus inattendus tel le "socialiste" Julien Landfried, militant MRC et candidat PS au législatives de 2012… Ci-dessous, le début de l’article :
La terrible actualité a mis en avant une des figures les plus « sulfureuses » de la droite de la droite (de la…) de l’extrême droite : Serge Ayoub dit Batskin. En 24h, la France découvre ce sinistre individu via les chaînes d’infos continue (qu’on ne remercie pas). Il est pourtant bien connu des organisations antifascistes depuis une trentaine d’année (Une biographie détaillée et plus d’infos ici et là). Ce monsieur est donc à la tête des « JNR » (Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire, parfois écrit au pluriel), groupe de boneheads plus si jeunes que ça [au passage, apprenez à différenciez skinhead vs bonehead, ça serait bien !] ainsi que du mouvement « 3ème voie ». Et comme tout chéfaillon de « mouvement de travailleurs d’extrême droite », Ayoub est aussi patron (quoi de mieux qu’un patron pour défendre les travailleurs ?). Patron d’un bar qui se veut être une sorte de « centre culturel » : le Local, qui d’après des propos recueillis par le journal StreetPress pour sa la carte des droites nationales et radicales à Paris assure « la synergie de l’extrême-droite à Paris ». On y trouve entre autre une belle affiche du spectacle de Dieudonné, une bibliothèque riche en ouvrages sur le « pangermanisme » ou le « nationalisme-révolutionnaire ». Et on y croise surtout un tas de gens venus participer à des causeries, des conférences, des dédicaces…
Certains appartiennent à des cercles vaguement plus « mainstream » ou du moins pas aussi grossièrement étiqueté bourrin-nazi. Il est évident que, maintenant que les JNR (ou assurément des gens qui semblent en être très proche puisque Ayoub les a aux téléphone seulement quelques heures après les faits) sont impliqués dans la mort de Clément Méric ce 5 juin 2013, un certain nombre de personnes vont essayer de cacher le plus possible avoir eu des activités communes avec ce monsieur et son « milieu ».
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