Sur le site Rebellyon.info , on peut lire un article qui revient sur le procès des demandeurs d’asile de Perrache. En voici des extraits, ainsi qu’un des commentaires qui accompagnent l’article :
Cet été, des demandeurs d’asile (procédures de demande d’asile en cours), principalement des albanais et des kosovars, installés le long des voies de tram (sous Perrache) se faisaient expulser... Ils se sont alors installés sous l’autoroute, près du pont Kitchener. Après des contrôles et assignations à comparaître au TGI, pour usurpation de propriété privée, le 11 octobre, 10h séance ouverte au tribunal. (…) Après les interventions des 5 avocats des demandeurs d’asile et de celui du Grand Lyon, le juge Gérard Gaucher leur pose quelques questions et... propose de suspendre la séance pour se rendre sur le terrain et constater la situation. Proposition acceptée par les deux parties. Donc le juge, une autre personne du tribunal, les avocats, les demandeurs d’asile présents, les journalistes, les assos et une partie du public se rendent sur le camp. Le juge a interrogé quelques personnes sur leur vie dans leur pays, leur arrivée en France et a Lyon, leurs démarches... Puis, avec les avocats, ils sont allés à l’intérieur du camp, entre les tentes serrées les une contre les autres, pour constater les conditions de vie de ces familles... Fin de l’audience. C’était la première fois qu’un juge (et premier vice président du TGI) se rend sur le terrain. Par ailleurs, des membres de Rebeyne se sont rendus devant le pont Kitchener, samedi matin, avec une banderole o il était écrit « Dégagez », pour exiger le démantèlement du camp et l’expulsion du territoire des demandeurs d’asiles.
AUDIENCE au TGI, mercredi 16 octobre, à 14h, salle C (rue Servient) Soyons nombreux pour les soutenir !!
Le commentaire :
Le 14 octobre à 00:00, par DF
Samedi matin les Identitaires ont manifesté à proximité du campement avec une banderole « Dégagez », avant d’être poussés plus loin par la police. Ils réclament que la police « procéde à l’expulsion vers l’Albanie de toutes les personnes qui s’y trouvent. Faute de quoi nous procéderons à d’autres actions. »
Si il y a des exactions comme à Vaulx en Velin en mars 2012 ou à Marseille en février 2012 on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas.