Lu sur le site Renversé :
Le rassemblement convoqué aujourd’hui contre la venue du fasciste Alain Soral à Genève a été un plein succès.
On y a vu beaucoup de jeunes, des retraité-e-s, des syndicalistes ainsi que des habitant-e-s du quartier des Grottes. Des policiers étaient postés un peu partout dans le quartier, avec des fourgons anti-émeutes postés dans les rues adjacentes au rassemblement. Il serait intéressant de connaître le coût de cette "nasse souple" pour l’Etat de Genève, sachant que des policiers vaudois avaient même été dépêchés pour l’occasion. Cette démonstration de force déstiné à réprimer le moindre "débordement" des manifestants démontrent qu’il ne saurait exister, comme le prétendent les soraliens, de connivence entre les flics et les antifascistes. Le refus clair de déléguer au champ étatique et à ses flics la question de l’antifascisme a été d’ailleurs développé dans l’un des 4 discours du rassemblement et a recueilli un excellent score à l’applaudimètre.
Alain Soral avait été invité par Egalité&Réconciliation à donner une conférence aujourd’hui à l’Uptown de Genève, mais suite à la contre-mobilisation antifasciste, la réservation de salle a été annulée. Soral est donc contraint de demeurer sur le seul terrain qui veut encore de lui : Internet ; et c’est bien les antifascistes qui occupent la rue. Ce lien de causalité élémentaire entre la contre-mobilisation antifasciste et l’annulation de la conférence est pourtant passé sous silence par les médias bourgeois comme Le Temps . D’après nos envoyés spéciaux, il n’y avait d’ailleurs à peu près aucun journaliste sur place, ce qui contraste avec les cris d’offraie qui ont retentit après l’énorme concert néo-nazi du 15 octobre dernier près de Saint-Gall.
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