Mobilisation contre la rencontre organisée à Gilly entre Chez nous et un responsable du RN : rendez-vous à 16h !
Le local situé Chaussée de Montigny, 293 à 6060 Gilly appartenant au militant d’extrême droite Jean-Pierre Borbouse (qui a notamment été élu du Front National) continue à servir de refuge aux réunions de l’extrême droite.
Après le congrès de fondation du PNE, contre lequel nous avions déjà manifesté il y a trois ans, c’est "l’université d’hiver" du parti Chez Nous qu’il acceuille ce samedi. Avec un responsable du Rassemblement National français comme invité !
A Liège nous avons empêché de se tenir le congrès de lancement de Chez Nous ainsi que son "université d’été". C’est donc logiquement que nous appelons à aller soutenir nos camarades de Charleroi ce samedi.
Pour les dispositions pratiques contacter un camarade du Front que vous connaissez ou passez via les MP sur la page Facebook !
Le mouvement d’extrême droite Chez Nous
Si le parti d’extrême-droite « Chez nous » était actif sur internet dès l’été 2021, il avait annoncé en grande pompe un meeting de fondation au mois d’octobre en compagnie du Rassemblement National et du Vlaams Belang dans un lieu tenu secret de la région liégeoise.
Dès cette annonce, le Front Antifasciste de Liège et de nombreux acteur.ice.s ou militant.e.s s’étaient mobilisés pour trouver le lieu du meeting et, surtout, afin de l’empêcher. Un fastidieux travail invisible s’est mis alors en place à ces fins. De nombreuses personnes, collectifs et organisations nous ont apporté leurs soutiens, ont relayé notre appel, ont poussé leurs propres organisations, partis ou syndicats à prendre position et initiatives et, mieux encore, à se mobiliser. C’est grâce à cette lutte menée sur plusieurs fronts, autant physique que virtuel, que la pression fut telle que le meeting fut annulé, déplacé de Herstal à Enghien et s’est conclu en tant qu’une pitoyable conférence de presse improvisée.
Espérant marquer des points dans cette « terre rouge » qu’est Liège, « Chez nous » s’est plutôt éclipsé sans demander son reste. Bien sûr, coutumière à elle-même, l’extrême-droite s’est posée comme victime de censure et d’autres types de pression violentes afin de masquer son échec. Mais c’est par un véritable rapport de force, large et populaire, qui a uni différents acteurs, institutionnels ou non, des quatre coins de la Belgique – de Anvers en passant par Tournai, Bruxelles ou encore Charleroi – prêts à se mobiliser au contre-meeting afin de ne laisser aucun terrain aux fascistes, qui a permis que ce meeting fut annulé.
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