Lu sur Manif-Est, un retour sur la manifestation suite aux résultats du premier tour des présidentielles et les provocations de militants de Génération Z.
[Erratum : reprenant les informations initialement publiées par Manif’Est, nous avions indiqué par erreur, dans le texte et en légende d’une photo, que Pierre-Nicolas Nups, une figure bien connue de l’extrême droite sur Nancy, était présent ce soir-là, ce qui n’était pas le cas. Nous sommes désolés d’avoir relayé cette erreur, et nous nous en excusons auprès de nos lecteurs et lectrices.
À Nancy dimanche soir, environ 80 personnes se sont retrouvées place Stanislas et ont défilé trois quarts d’heure en vieille ville. Pour dire qu’on ne se résout pas à ces résultats.
Entre le libéralisme autoritaire d’un Macron flanqué de Darmanin et le nationalisme autoritaire, raciste et fascisant d’une Le Pen boostée par l’électorat de Zemmour, il est certain que la majorité de la population va subir des attaques redoublées pendant les cinq prochaines années.
Pour les travailleur·ses, les chômeur·ses, les étudiant·es et les migrant·es, il n’y aura pas d’autre choix : lutter pour défendre nos droits. Il était important de commencer à le dire dès ce soir, même peu nombreux·ses.
Par ailleurs une vingtaine de jeunes pro-Zemmour sont allé·es provoquer des militant·es et sympathisant·es de LFI réuni·es dans un bar pour suivre la soirée électorale. Après avoir tenté de lancer une bagarre dans le bar ils se sont fait sortir par les personnes présentes. Quand on voit comment les fachos se sentent pousser des ailes après le premier tour, cela motive à s’organiser pour les mois et années à venir.