AngersMise au point après l’agression fasciste du 1er mai

Ce dimanche à Angers, l’extrême droite s’est une fois de plus illustrée par sa violence et sa mauvaise foi. Le Réseau Angevin Antifasciste revient sur cette tentative d’agression et sur la réaction de défense collective qui a suivi.

Dans la dernière édition de la lettre d’info de Streetpress consacrée à l’extrême droite, Jean-Eude Gannat, porte-parole de l’Alvarium, assure que "les antifas, qu’il différencie des syndicats, ont notamment agressé un paroissien venu assister à la messe tradi". Un mensonge parmi d’autres que déconstruit le RAAF dans un communiqué, preuve à l’appui :

Dégonflons encore un peu les fake news propagées par l’extrême-droite au sujet du Premier Mai à Angers. Après toutes ces années à mentir comme des arracheurs de dents il est surprenant que certain.e.s prêtent encore le moindre crédit à l’alvarium/RED.

Prenons par exemple ce pauvre "paroissien en retard" qui aurait été agressé en arrivant à l’église. Quelle surprise de retrouver cet inconnu dans l’intimité des militant.e.s fascistes du RED/Alvarium, devant leur local ! N’est-ce pas ?

Les fafs n’arrivent pas à choisir quel mensonge propager. En fonction du canal utilisé ils se font passer pour des agneaux ou des lions. Les simples "paroissiens"qui se défendent deviennent des natios qui attaquent quand il s’agit de briller sur le canal préféré des néonazis.

Le moindre de leurs mensonges est d’avoir posté une vidéo lointaine ne montrant pas comment leur charge se heurte douloureusement à la détermination collective. Encore un échec. Ils taisent aussi avoir été raccompagnés encore une fois sous escorte policière à leur local.

La vigilance collective n’est pas optionnelle pour offrir à tou.te.s des cortèges accueillants et protecteurs pour exprimer nos revendications. Ce Premier Mai a clairement démontré qu’il n’y a pas de fatalité à la violence d’extrême droite quand nous sommes organisé.e.s.

Réseau Angevin antifasciste