A Poitiers comme ailleurs, l’extrême droite et ses idées sont à combattre !
Rendez-vous Samedi 18 décembre 14h30, Place de la mairie.
Le jeudi 23 septembre dernier, à l’occasion d’une journée d’action des personnels de l’éducation, trois militants la CNT-SO étaient sévèrement agressés au cœur de la manifestation. Cette attaque ciblée, sans motifs légitimes et identifiés, s’inscrit dans un contexte, local et national, qu’il n’est pas inutile de rappeler.
Dans le département de la Vienne, au moins deux évènements récents viennent témoigner de la récurrence de ces tentatives d’intimidation :
• En mai 2021, la façade des locaux du PCF de la Vienne est la cible de tags fascistes.
• En juin 2021, les locaux du Planning familial sont dégradés (autocollants anti-avortement recouvrant toutes les fenêtres).
Dans toutes les villes, les attaques fascistes se multiplient :
• A Lyon, des militant.es antifascistes sont régulièrement agressé.es et les locaux de diverses organisations dégradés.
• A Angers, en mai dernier, des membres de L’Alvarium (association fasciste) passent à tabac sept personnes en pleine rue pour un autocollant.
• A Nantes, en juillet, le directeur de campagne et numéro 2 de la liste nantaise du
Rassemblement national (RN) aux municipales 2020 se vante sur les réseaux sociaux d’avoir tabassé des militants antifascistes en marge d’une manifestation.
• A Tours, le 20 août, ce sont des membres des tours et des lys qui ont traqué puis agressé des militants de gauche dans le cortège anti-pass, qui seront frappés par terre pour certains.
• A Paris, le 23 novembre, deux militants de SUD-Rail sont tabassés à la terrasse d’un bar parce que l’un d’eux porte un sweat anti-fasciste.
• A Paris le 20 novembre, des dizaines de fascistes armés de bâtons et de ceinture agressent le cortège féministe qui marchait contre les violences faites aux femmes.
Une simple revue de presse mensuelle montre une croissance continue de ces phénomènes, sans que cela n’émeuve les pouvoirs publics ! Selon les analyses de Rapports de force, les violences d’extrême droite ont doublé cet été. Ce mois d’octobre a été un record avec 14 cas de violences enregistrées.
Cette violence répétée se double de répression légalisée s’exerçant contre les manifestants et les syndicalistes, inquiétant de nombreuses ONG et institutions internationales. Nous redoutons que ces violences s’intensifient dans les prochains mois, légitimés par une campagne où les idées racistes xénophobes et anti-démocratiques dominent les thèmes des débats.
Ces attaques ne constituent pas, hélas, des épiphénomènes locaux !
La relative indifférence dans laquelle celles-ci sont menées, y compris dans la Vienne, ne peut qu’accroître la crainte des militant.es à exposer leurs revendications et leurs valeurs.
Il n’est pas possible d’en rester à l’énumération et à l’addition délétère de ces phénomènes !
Aussi, il est urgent d’agir pour montrer que ces intimidations n’ont aucune prise sur notre détermination.
C’est pourquoi, nous vous invitons à exprimer votre détermination à militer pour davantage de droits, de liberté et d’égalité partout où ces combats seront encore nécessaires !