Le 5 juin 2013, Clément Méric, jeune syndicaliste antifasciste, était tué en plein Paris par des militants d’extrême droite (voir ici un rappel précis des faits). Ce drame n’est ni un fait divers, ni une bagarre entre bandes, comme certain·e·s encore aujourd’hui voudraient le faire croire : car si la rencontre entre Clément et ses agresseurs est le fruit du hasard, sa mort, elle, ne l’est pas. Elle est la tragique mise en acte de l’idéologie d’extrême droite d’Esteban Morillo et de ses amis, aussi dangereuse au fond que les poings américains qu’ils avaient avec eux ce jour-là.
[Mise à jour le 6 juin 2018]
Enfin de remettre en contexte le meurtre de notre camarade, voici le documentaire réalisé en 2013 par des antifascistes allemands du collectif berlinois Left Report (présents aussi cette année dans la manifestation de samedi à Paris), qui donne la parole à différents amis de Clément et acteurs de la scène antifasciste française :
Enfin, depuis la disparition de notre camarade, chaque année, de nombreux hommages lui sont rendus un peu partout en France et dans le monde. Cette année, outre le week-end organisé par le Comité pour Clément, différentes initiatives ont à nouveau rappelé qu’il n’y aurait ni oubli, ni pardon : en voici quelques exemples.