Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les antifascistes rouennais·es se sont mobilisés contre une soirée où le principal intervenant défendait des positions anti-IVG, anti-PMA, homophobes, transphobes. Voici le rapide compte rendu qu’en a fait Haro.
La soirée a débuté avec une marche aux flambeaux rythmée par les chants et les percussionnistes de la Batucada en cette journée internationale de lutte contre les VSS. Sororité et musicalité ont mené le cortège à travers les rues de Rouen.
Par la suite, grâce aux différentes impulsions des organisations et des militant.es, c’est un cortège d’une centaine de têtes qui est monté à l’Institut Catholique de Paris. Une soirée transphobe était animée par René Écochard, médecin lyonnais, proche de l’extrême droite, défendant des positions anti-IVG, anti-PMA, homophobes, transphobes.
Moins d’une dizaine de nervis d’extrême droite - dont Sinisha Milinov, figure importante de l’extrême droite lyonnaise, condamné en février 2024, pour violences aggravées à caractère raciste - étaient présents pour assurer un semblant de S.O.
Au final c’est la grille de l’institut qui s’avérera la plus solide du lot. Une vingtaine de keufs et une dizaine de bacqueux ont volé à leur secours en s’interposant (en violentant quelques manifestant.es au passage).
Le cortège antifasciste, soudé et déterminé a fait face près d’une heure, huant les descendants de collabos et les bourgeois décadents, sans céder au cordon de flics, provocateurs et menaçants.
Nous saluons l’ensemble des manifestant.es déterminé.es qui ont répondu à l’appel et qui ont exprimé leur détermination face à ces fonds de poubelle.
Que la vermine réactionnaire soit bien avertie, on viendra vous chercher dans vos palais, vos instituts, vos bars et où que vous soyez.
HARO
10/05 : 2e édition du village antifasciste
