La brochure réalisée par l’Antifa Social Club de Marseille permet, en 56 pages très documentées et soigneusement présentées, de tout savoir sur le milieu nationaliste marseillais.
Cette brochure se veut être un outil pour mieux comprendre le paysage de l’extrême droite à Marseille.
Pour mieux la combattre il est important d’en comprendre les rouages, le fonctionnement, les liens et les différentes idéologies. Mais aussi les stratégies enclenchées pour gagner du terrain électoral, auquel même les groupuscules participent.
En effet, l’extrême droite des partis et des groupuscules violents sont les deux faces d’une même pièce, ils s’alimentent et sont de la même famille idéologique, ils vont se nourrir et servir avec des pratiques différentes les mêmes objectifs. Combien de jeunes passés par les groupuscules sont ensuite devenu des élus, ou des attachés parlementaires pour le Rassemblement National ?
Cette brochure ne se veut pas exhaustive, beaucoup d’informations ont dû être triées pour en sortir le plus pertinent, en essayant de garder un maximum d’informations utiles pour tous et toutes mieux comprendre le paysage actuel de l’extrême droite à Marseille.
Sommaire
LES PARTIS POLITIQUES
RAVIER ET SES PETITES MAINS
LES IDENTITAIRES
LES SYNDICATS ÉTUDIANTS
UN GROUPE FÉMININ IDENTITAIRE
LES ROYALISTES DE L’ACTION
FRANÇAISE
LA COHÉSION PAR LE SPORT ET LA CULTURE
LEXIQUE
L’antifa Social club
Nous sommes un collectif antifasciste marseillais né il y a un peu plus de 2 ans. Pour nous l’extrême-droite prend des formes à la fois institutionnelles et groupusculaires ; ces deux modes d’organisation sont complémentaires, la lutte contre l’un doit toujours se faire en parallèle de la lutte contre l’autre. On pense qu’un antifascisme conséquent doit donc s’attaquer à l’extrême-droite sous toutes ses formes mais aussi au monde qui nécessite son existence et la rend possible, à ce titre on est partie prenante des mouvements sociaux, on construit des solidarités actives contre le racisme, le sexisme, le capitalisme, les frontières, la transphobie, et toujours du côté des peuples qui luttent pour leur autodétermination.