Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne - commentaires

Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne

[…] Warschawski avait écrit il y a plus de dix ans maintenant, en mai 2003, un texte[1] qui expliquait les raisons pour lesquelles le conflit israélo-palestinien est propice à ce […]

Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne

On peut être antisioniste et vivre en Israël, tout comme on peut être contre l'exploitation salarial et travailler, ou encore être contre le PS au pouvoir et vivre sous la présidence Hollande. Ces contradictions apparentes sont en faite imposées par le système qui arrive toujours à nous mettre un genou à terre. Par contre d'accord avec Bertrand sur l'utilisation du mot sionisme. Il faut revoir le débat à la base. Il n'y a pas de conflit Israelo-Palestinien, mais une conquête du territoire palestinien par les Britanniques dans le passé et aujourd'hui par les States.
Il faut parler de dictature des USA et arrêter de focaliser sur L'État d'Israël (et les sionistes) qui n'est que l'outil de domination des States.

Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne

"l'objectif est de jeter l'opprobre sur toute une communauté."
C'est un peu trop rapide comme conclusion. Manuel Valls, si il évoque l'origine sociale de cet antisémitisme, parle bien d'antisémitisme principalement.
En outre, il n'y a rien de condamnable à rappeler le lien entre la façon dont les individus vivent ensemble (ou non) et les politiques et les idées. Ces dernières ne sont pas abstraites de la société.
Israël offre un exemple extrême d'une façon de vivre séparément qui attise la haine de l'autre.
De même en France, la constitution de communautés a priori apolitiques de juifs et d'arabes favorise l'émergence de cet "antisémitisme d'une forme nouvelle".
Ces groupements sont moins hermétiques ici qu'ils peuvent l'être ailleurs, ce qui en limite les effets délétères... mais sans les abolir. Et c'est à ce titre qu'il est sain de critiquer les communautés en tant que telles.

Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne

sauf que là où Warschawski se trompe (je trouve), c'est qu'être antisioniste dans les années 1900-1950, çà s'entend mais aujourd'hui ? Il faut se poser concrètement la question de ce que cela implique. Warchawski est antisioniste mais il habite en Israël. Où est la logique ? Être antisioniste aujourd'hui en 2014 signifie dans la tête de beaucoup de gens, la disparition de l'état d'Israël et le retour des Israéliens... où ? Je ne défends pas le sionisme évidemment mais à mon sens employer ce mot aujourd'hui, c'est s'exposer à la confusion. D'ailleurs, les craignos ne s'y sont pas trompés et ont repris direct ce terme fourre tout.... Rien à foutre que ce mot soit dévoyé. Pourquoi ne pas nommer les choses comme elles sont ? Colonialisme, ségrégation, extrême droite au pouvoir etc... les choses sont suffisamment dramatique sur place pour ne pas s'encombrer de faux débat et utiliser des mots sans ambiguïtés.

Antisémitisme et racisme autour de la mobilisation pro-palestinienne

Excellent article à faire lire en urgence au premier ministre qui lorsque qu'il était maire d'Evry défendait la cause palestinienne et qui après une "volte" défend la cause sioniste puisque d'après lui l'antisionisme est la porte ouverte à l'antisémitisme ....