11 novembre : le nationalisme, c'est la guerre - commentaires11 novembre : le nationalisme, c'est la guerre2013-11-18T16:03:50Zhttps://lahorde.info/11-novembre-le-nationalisme-cest-la-guerre#comment79932013-11-18T16:03:50Z<p>1) certes les extrémistes de droite ont tenté de faire du bruit à l'occasion des commémorations, mais ils n'ont fait là que saisir l'occasion de cérémonies publiques : le problème, en termes d'instrumentalisation du 11 novembre, est plutôt du côté de... Hollande, qui à l'image de Bismarck (qui n'en voulait pas aux gens, du mal qu'il leur avait fait...), s'abrite sans vergogne derrière les morts de 14-18. Ces morts dont le PS, chantre de "l'Union Sacrée", partagea pleinement la responsabilité. L'article n'est pas assez explicite, sur ce point ; il s'arrête plus qu'il ne le faut sur Gustave Hervé (un furieux-patriotard, connu comme tel) ; et il en dit trop sur... Jaurès, dont la position fut hélas minoritaire.<br class="autobr">
2) à diverses reprises l'article fustige le nationalisme, le chauvinisme, etc. : il a raison de le faire ; et je ne fais pas de procès d'intention à l'auteur. Mais le danger de ce vocabulaire est d'opposer implicitement, au mauvais nationalisme : le... "bon patriotisme". Auquel cas on se doit de répéter inlassablement -après Tolstoï, qui en son temps avait déjà perçu et dénoncé les dangers de cette rhétorique : "ce qu'est, le 'bon patriotisme', voilà ce qu'on ne nous dit pas".<br class="autobr">
(l'exemple de Chevènement et autres est là pour rappeler qu'il ne s'agit pas d'un point de vocabulaire, abstrait)<br class="autobr">
3) ne quittons pas si vite les hollandistes. Croient-ils vraiment qu'ils vont faire... l'union sacrée, derrière eux, sous le prétexte de commémorations ? Pas si sûr, même si le contribuable va en avoir pour son argent. Certes je peux me laisser égarer par la haine qu'ils m'inspirent mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que tout ce buzz est aussi pour eux prétexte à exhumer (si j'ose dire) l'image des poilus et d'une France qui, en cette époque antérieure à la grande immigration qui suivit la première guerre mondiale, était encore constituée, en presque totalité : d'éléments bien-de-chez-nous.</p>